Conte n°10

Nanan et le Singe !

Dans un pays d’ Afrique, en Côte d’Ivoire, vivait un roi très puissant qui habitait avec son fils dans un palais royal qui contenait plus de 150 pièces, fait en terre et recouvert de feuilles d’or.

Le souverain se nommait Mohamed ; il était le contraire de son fils : c’était un homme obèse, cruel et méchant avec les pauvres alors que le prince Nanan était gentil, prévenant envers les pauvres. Il avait des cheveux bruns avec un visage d’ange.
Le prince était tombé amoureux d’une servante appelé Fatou, elle était gracieuse comme une danseuse, elle avait des yeux de biche et une taille fine.

Nanan fugua pour rejoindre sa bien-aimée emprisonnée par son père. Mais les gardes ne voulurent pas le faire entrer dans la prison. Il fallait pourtant qu’il arrive à délivrer sa belle...

Alors qu’il marchait, Nanan entendit un cri ; il se retourna et vit un singe qui était suspendu par les braconniers à un arbre.

Il trouva un bout de bois et délivra le singe qui le remercia et lui demanda s’il avait besoin d’un service et le prince lui répondit : « Oui, je voudrais délivrer ma belle ! » Le singe lui dit : « Je voudrais bien t’aider, après tout ce que tu as fait pour moi ! Comment pourrai-je t’aider ?
 Il faut aller prendre les clés du roi et libérer ma fiancée. »
En direction du royaume, ils perdirent leur chemin et prirent quatre longues journées à retrouver le royaume. Quand ils se retrouvèrent devant le palais, le prince vit la fenêtre de la chambre du roi ; il dit au singe :
 Passe par cette fenêtre qui mène à la chambre du roi et récupère la clé.
Le singe exécuta les ordres du prince. Arrivé dans la chambre du roi, il chercha la clé mais par inadvertance, il se fit repérer par les gardes qui le mirent en prison avec la belle.

Mais le singe avait mis les clés dans sa fourrure et délivra la belle du prince. Ils sortirent par la fenêtre et retournèrent voir Nanan.
Quand le roi sortit du palais et vit le prince avec cette femme-là, il cria et se mit en colère. Il ne voulait pas de leur mariage ! Puis, il se radoucit et dit qu’il allait y réfléchir.
Après plusieurs semaines de réflexion, le roi qui voulait le bonheur de son fils
même s ’il ne voulait pas tellement de ce mariage accepta cette union. Son fils lui tomba dans les bras, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Un mois plus tard, tout le village fut invité pour le mariage.

Deux ans plus tard ils eurent deux jumelles et vécurent heureux de nombreuses années .